C’est facile de juger, de montrer du doigt. Facile d’accuser et de condamner. De regarder la paille qui est dans l’œil de son voisin… Ce n’est pas ce que Jésus fait.
Les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus : “Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ?” Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : “Que celui d’entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.” Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu’aux derniers.
Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors il se redressa et, ne voyant plus qu’elle, il lui dit : “Femme, où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a donc condamnée ?” Elle répondit : “Personne, Seigneur.” Jésus lui dit : “Moi non plus, je ne te condamne pas ; va et désormais ne pèche plus.”
[La Bible – Jean 8/3-11]
Jésus n’accuse pas. Il n’excuse pas non plus. Mais il est prêt à pardonner. Et il nous montre la voie à suivre.