Il n’avait rien fait de mal. Bien au contraire. Il avait guéri les malades, consolé les coeurs brisés, nourri les affamés. La justice l’avait déclaré innocent, et pourtant, les mains constamment tendues pour bénir allaient être percées, clouées sur une croix…
Mais c’est bien pour cela qu’il était venu. Face à la jalousie, la violence et la haine, Jésus allait offrir au monde la plus grande preuve d’amour.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé « Crâne », ils crucifièrent Jésus ainsi que deux malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche.
Jésus dit : “Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font.”
L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : “N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous !” Mais l’autre le reprenait, et disait : “Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal.” Et il dit à Jésus : “Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.” Jésus lui répondit : “Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.”
Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.
Jésus s’écria d’une voix forte : “Père, je remets mon esprit entre tes mains.” Et, en disant ces paroles, il expira. [La Bible – Luc 23/33-34, 39-46]